La relation entre le bois et le whisky
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Pourquoi ce couple ?
On ferait vieillir le whisky en fût inox ou en citerne de béton, outre le fait que ce serait contraire avec la législation actuelle, il n’aurait pas le moindre rapport avec ce qu’on lui connaît. Et en même temps, il n’y a pas deux whiskies identiques. Les blenders font des merveilles pour maintenir constantes les qualités de leurs assemblages à partir de produits éminemment variables. Variabilité qui est la qualité première recherchée par les amateurs de single malts.
La première cause est le distillat au sortir des alambics, mais si cette première qualité est importante, elle est faible au regard d’une des autres causes essentielles qui est la relation qui existe entre le tonneau et le distillat. Les deux vont être associés étroitement pendant toute la durée du vieillissement et, alors que le distillat n’est que richesse en puissance, le bois du fût a un passé qu’il va se hâter de restituer au contenu avec moult variations.
Il existe d’autres facteurs que ces deux-ci, comme la localistation du warehouse, entrepôt où sont stockés les fûts pour qu’ils y vieillissent, la position dans le warehouse – en haut ou en bas, intérieur ou extérieur – l’habileté du maître de chais… Nous nous intéresserons ici aux interactions entre le bois, constituant du fût et au whisky en devenir.
Première approche
Le distillat va rester en rapport avec le bois du fût pendant une période qui va de trois ans minimum à quelquefois plus de cinquante ans. Le bois, nous l’avons vu dans une autre page, a souvent contenu un autre alcool dans sa première vie. Cet alcool a imprégné le bois qui a l’époque était neuf et lui a cédé des particules aromatique, en même temps que le bois cédait de ses propres particules au liquide. Selon la durée de ces échanges, variable selon qu’il s’agit d’un bourbon ou d’un sher